A l'aide !
En théorie, les contrats aidés sont conçus pour favoriser le retour vers l'emploi. En pratique, ils fonctionnent surtout comme des cache-misère.
Car les vrais emplois manquent, sauf dans le bâtiment et et la restauration où, au contraire, ce sont les candidats au travail qui ne se bousculent pas. Les banques ont bien d'importants programmes d'embauches, et elles le font savoir (pour se faire pardonner le coût exorbitant de leurs services ?), mais il s'agit de remplacer les nouveaux retraités.
A l'inverse, la grande distribution, bonne pourvoyeuse de postes, est en panne.
En attendant que la croissance fasse ses preuves et que la recherche-développement offre les emplois hautement qualifiés de demain, du type de ceux que générera le programme européen Galileo, ce sont les administrations locales, ainsi que le secteur public et parapublic en général, qui ont été invités à recruter, moyennant des encouragements financiers. Finalement, la droite s'est résolue, après avoir connu quelques déboires, à emprunter les recettes de la gauche pour les assaisonner à sa façon.
Pour l'heure en tout cas, la France recase, voire élimine, plus de chômeurs qu'elle ne crée d'emplois durables. Il est possible que ce jeu puisse continuer encore quelque temps, mais il est certain qu'il ne trompe personne.
Extrait du Sud Ouest du 29/12/05
Auteur : Frank de Bondt
Car les vrais emplois manquent, sauf dans le bâtiment et et la restauration où, au contraire, ce sont les candidats au travail qui ne se bousculent pas. Les banques ont bien d'importants programmes d'embauches, et elles le font savoir (pour se faire pardonner le coût exorbitant de leurs services ?), mais il s'agit de remplacer les nouveaux retraités.
A l'inverse, la grande distribution, bonne pourvoyeuse de postes, est en panne.
En attendant que la croissance fasse ses preuves et que la recherche-développement offre les emplois hautement qualifiés de demain, du type de ceux que générera le programme européen Galileo, ce sont les administrations locales, ainsi que le secteur public et parapublic en général, qui ont été invités à recruter, moyennant des encouragements financiers. Finalement, la droite s'est résolue, après avoir connu quelques déboires, à emprunter les recettes de la gauche pour les assaisonner à sa façon.
Pour l'heure en tout cas, la France recase, voire élimine, plus de chômeurs qu'elle ne crée d'emplois durables. Il est possible que ce jeu puisse continuer encore quelque temps, mais il est certain qu'il ne trompe personne.
Extrait du Sud Ouest du 29/12/05
Auteur : Frank de Bondt
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